Pierre EFRATAS - Scalde des temps modernes
- Le 08/10/2021
- Dans Entretiens - exclusivité Idavoll
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Ouvrir l’un de ses ouvrages, c’est se laisser submerger par un flot d’images sur la toile de la nuit des temps, comme envoûté ici et là par la musicalité de mots millénaires éclos sur les terres les plus septentrionales. C’est plonger au cœur d’un récit où la plume de l’écrivain ne faiblit jamais face à des protagonistes au caractère bien trempé et à l’audace acérée.
Dans un maelstrom de fiction, de mythologie et d’Histoire, la narration refoule les écueils de la caricature et jette l’ancre près des rivages où se dessine l’empreinte presque familière, mais sans concession, laissée par les Vikings.
Ce romancier, novelliste, conteur et poète, également initiateur et écrivain de "La Tapisserie de Rollon", est en particulier l’auteur insatiable de plusieurs sagas.
À l’occasion de la récente parution aux éditions Noir d’Absinthe de l'intégrale des "Sagas des Mers grises", Idavoll vous propose de partir à la rencontre d’un authentique scalde des temps modernes: Pierre Efratas.
- Digne héritier de l'esprit des scaldes, comment êtes-vous venu à l'écriture? Quelles oeuvres ou auteurs vous ont tout particulièrement influencé?
Adolescent, j’aimais écrire des poèmes et j’avais la bosse des rédactions. Après, je suis devenu un corsaire d’écriture en agences de publicité et de communication. La verve d’Alexandre Dumas m’éblouissait, mais c’est J.R.R. Tolkien qui m’a véritablement mis le pied à l’étrier. Après avoir découvert la splendeur du Seigneur des Anneaux, j’ai su ce que je voulais écrire!
Pour la flamboyance, il y eut le Salammbô de Gustave Flaubert; pour la force, l’équilibre et l’humour, Conan Doyle et Jérôme K. Jérôme; pour le frisson aventureux, Robert-Louis Stevenson; pour la beauté de la langue, Théophile Gautier; pour la perfection de la phrase, William Shakespeare; pour la magie orale des contes, les Mille et une Nuits…
Mais les Vikings là-dedans? J’y viens, j’y viens!
La découverte des œuvres de Régis Boyer, Patrick Guelpa et Jean Renaud, l’Edda de Snorri Sturluson et les sagas islandaises ont profondément influencé mon travail. Sans compter Orm le rouge de Gunnar Bengtsson, petit bijou de récits d’aventure et d’humour à froid.
- Le succès d’un scalde relevait de sa capacité à rapporter avec la plus grande exactitude possible des faits ou des événements de son temps, autrement dit de son érudition. Que représente le travail de recherche qui sous-tend vos récits, ainsi que la part d’Histoire qui se mêle à la fiction?
Six mois de travail préalable en moyenne. Beaucoup de recoupements - les sornettes sur les anciens Nordiques pleuvant comme à Gravelotte, localité non scandinave, je le concède. J’empile les notes et les ébauches, je consulte les ouvrages spécialisés, je travaille sur la structure du récit en respectant cette trilogie inhérente à toute saga: le destin - l’honneur - la vengeance. Au terme de ce périple où des vagues de remises en question menacent de me faire chavirer, je parviens généralement à la rive. Il ne reste plus qu’à aborder, à avancer, à rencontrer les personnalités aux côtés desquelles je vais vivre. Je dis bien "personnalités" car je n’aime pas beaucoup le mot de "personnages" trop utilitariste à mon goût.
Quant à la fiction qui se mêle à la réalité historique, je reprends lâchement le grand Alexandre Dumas père : "J’accroche mon histoire au porte-manteau de l’Histoire". Ce faisant, je peins mon récit à couleurs vives, je le tresse d’anecdotes et de faits attestés, je consolide la trame afin de la rendre convaincante et logique. Et comme chaque fois, je commence à me détester : "pas bon", "faible", "ficelle", "recommence", "essaye de faire mieux". Foutu passage! Au terme de cette errance dans les remous et le brouillard glacial, il arrive que je parvienne au terme de la première partie de mon travail, merci aux Nornes.
La deuxième partie va consister à peaufiner la musicalité du propos, les sens et les mots cachés. Dans cette optique, je suis un élève appliqué de Stevenson et des anciens. Ainsi par exemple, dans Essai sur l’art de la fiction, Stevenson dit: "Rien de plus décevant que de voir mis à nu les rouages d’un art". Et il ajoute – avisse aux fixettes contemporaines sur la psychologie approfondie des personnages: "Lorsqu’elle va à l’extrême, elle peut déboucher sur une horrible aridité". Stevenson développe alors une philosophie du rythme et de la perception de l’oreille étonnamment proche de la poésie scaldique. Une fois tout écrit, je laisse infuser et je relis. Ultimes séances de corrections et, parfois, de grosses retouches en vue!
- Le scalde était un poète qui maîtrisait de complexes figures de style comme les kenningar. Quelle place accordez-vous à la poésie dans vos œuvres en prose ? Et en quoi consiste, selon vous, la plus grande qualité d’un écrivain?
Une place centrale. Les kenningar et les heitis jouent en quelque sorte le rôle de ciment du récit. Les premiers constituent des métaphores, des périphrases de la poésie scaldique comprenant plusieurs termes. Les seconds jouent sur les synonymes. Ensemble, ourlés de sonorités, de consonnes et de voyelles disposées par groupes et par nombres précis, ils fournissent une harmonie magique aux histoires racontées.
Bien sûr, aujourd’hui, dans l’atmosphère raréfiée par les diktats d’efficacité du "best-seller" et de l’émaciation grandissante de l’usage des temps dans le roman d’aventure, sans compter un gentil petit nombrilisme mondain, les intentions et procédés artistiques dont je vous parlais pourraient paraître surannés.
Pour ma stricte part, je m’en fiche à pied, à cheval et en knörr ! Je préfère parier sur une vision optimiste des lectrices et des lecteurs qui ne riment pas forcément avec "consommatrices" et "consommateurs".
La plus grande qualité d’un écrivain ou d’une écrivaine? À mon avis, la force de la sincérité, cette vague qui nous emporte et nous donne à percevoir à quel point l’artiste a investi de lui-même et s’est mis en danger pour partager ses intentions et vous toucher au cœur.
- Le héros d’une saga est parfois un scalde. Avez-vous déjà envisagé d’écrire votre propre histoire, de témoigner de votre parcours?
Jamais. Je vous parlais précédemment de la vogue des gens qui se contemplent le nombril. Je n’ai aucune envie d’y ajouter le mien. Quand bien même, en admettant que je cède et que je me montre plus ou moins bon dans l’exercice, je ne suis pas persuadé d’atteindre le niveau des rares et vrais orfèvres de l’autobiographie.
Il y a-t-il un ou des protagonistes dans l’ensemble de votre œuvre dont vous vous sentez particulièrement proche? Et si oui, pour quelles raisons?
Hrólf le Vagabond (Rollon) et Ingvarr Dagfinnsson pour leurs destinées de personnes qui ne s’aiment pas, qui plongent au plus profond des creux de mers et rejaillissent un jour en constatant qu’ils ont réussi là où on les donnait fichus d’avance.
J’aime aussi beaucoup Steingrim le scalde pour sa mélancolie et ses pointes, le scalde Gisbert qui ne déteste pas l’amour et la sensualité, la fière Hervör pour les plaies, les bosses et les répliques pas toujours appréciées des puissants. Et enfin, et certainement, Marie Joly, parce que je la sens proche de ma maman.
- Le scalde était un témoin de son temps. Quel est pour vous l’événement le plus marquant de l’Âge Viking, celui auquel vous auriez souhaité assister ou prendre part?
La rencontre de Hrólf et du roi Charles III le Simple à Saint Clair sur Epte et la conclusion de leur traité qui mènera à la création de la Normandie.
Et de nos jours, celui que vous aimeriez commenter?
Aujourd’hui, pour rester dans le monde scandinave, j’aimerais assister à la victoire de la jeune Greta Thunberg sur les climato-sceptiques et les gros machos imbus d’eux-mêmes qui l’insultent à longueur de temps.
- Le scalde était souvent employé par des dignitaires afin de faire leur éloge. De quel personnage historique dans l’ancienne Scandinavie auriez-vous pu faire les louanges?
Sans conteste, de Snorri Sturluson, homme politique, homme de loi, poète, conteur et grand écrivain de l’ancienne Islande. Il nous a transmis une bonne part du fonds mythologique nordique et une étude très fouillée de la poétique et de la métrique.
Je soulignerais son indépendance d’esprit face au roi Hákon Hákonarson qui voulait annexer l’Islande à la couronne norvégienne. Je rappellerais sa haute ascendance puisqu’il était issu de la célèbre lignée des Sturlungar. Je dirais comment il avait reçu une brillante éducation de Jón Loftsson, dont un aïeul ne fut autre que Sæmundr le Savant. Je raconterais le drame de son assassinat pour des raisons politiques par son propre gendre.
Et aujourd’hui, de quelle personnalité publique?
En ce qui concerne le monde d’aujourd’hui, je tirerais ma casquette bleue à Vigdís Finnbogadóttir, première femme Présidente d’un pays européen.
Dans la foulée, je veux dire mon admiration envers le peuple islandais qui vient d’élire un Althing (un parlement) composé pour moitié de femmes. Je le saluerais encore pour avoir organisé les funérailles du premier glacier disparu en Islande. Je conclurais le tout par quelque chose de civil mais de direct du genre : " A présent, qu’on nous lâche les braies avec les clichés de barbares et de farouches insulaires perdus au milieu des glaces!"
- Dans l’ancien monde scandinave, bien loin de l’image stéréotypée du savant, il existe de nombreux profils de scaldes aux destinées bien différentes, tels le hors-la-loi islandais Gísli Súrsson, le roi norvégien Harald Hardrada ou encore le guerrier et explorateur islandais Egill Skallagrímsson. Quel chemin auriez-vous emprunté et vers quelles terres vos pas vous auraient-ils entraîné?
Allez savoir où vos pas vous entraînent ! Vous croyez prendre telle direction et vous en empruntez une autre. Vous lancez des "jamais" et des "toujours" et vous obtenez des "peut-être" et des "autre chose". Vous partez afla sér fjár (conquérir des richesses) et vous revenez pauvre comme Job.
Mais soit: dans un monde idéal, j’aurais certainement aimé voyager par les forêts norvégiennes, apprendre les mystères des chamanes Sámis, explorer les terres lointaines du Groenland, du Helluland (île de Baffin), du Markland (Labrador) et du Vinland (Terre-Neuve et golfe du Saint-Laurent), découvrir les secrets et trésors enfouis des eddas et des anciennes cultures, à la ferme d’Oddi en Islande.
J’aurais, car je souffre du mal de mer, même sur un lac sans rides, et aussi de rhumes au premier vent coulis. Ah ! le bel aventurier et guerrier que j’aurais été ! Engagez-vous, rengagez-vous comme scalde, qu’ils disaient …
- Les scaldes étaient au cœur de l’action, livrant parfois bataille l’épée à la main, avant de manier le verbe pour en faire le récit. Vous avez vous aussi, en dehors de l’écriture, pris une part active dans de nombreuses associations littéraires, artistiques et au-delà. Quel(s) engagement(s), pour ne pas dire « combat(s) », vous tien(nen)t le plus à cœur?
Comment résumer ces décennies en quelques lignes qui ne fassent pas bailler les lectrices et lecteurs?
Disons que tout a commencé au milieu des années 60. J’y fus un protagoniste de la création du premier comité de grève lycéen en région bruxelloise. Très engagé dès ma jeunesse contre les extrêmes droites, pour la laïcité et le libre-examen, j’ai entre autres lutté pour l’autonomie de Bruxelles ma région natale, pour la promotion du français et de la francophonie, pour le droit à l’Ivg et à la contraception, le principe "à travail égal, salaire égal" et le droit de vivre librement sa vie amoureuse.
La défense de l’environnement (ainsi appelait-on couramment l’écologie) m’a mobilisé dès la fin des années 70. J’ai travaillé pour la paix et la solution "deux peuples, deux États" entre la Palestine et Israël, pour l’égalité et la mixité, et donc, dans l’action contre l’homophobie, les discriminations et violences faites aux femmes, contre les intégrismes, le fondamentalisme islamiste et les nationalismes xénophobes de toutes étiologies. Tout ceci s’est traduit par maintes actions et réalisations de terrain, créations de mouvements et d’associations. Philosophiquement, je m’inscris dans l’école de pensée radicale-socialiste et radicale-républicaine (rien à voir avec le mot anglo-saxon "radical" devenu depuis le vocable français désignant les fanatiques et les extrémistes).
Cette vie-là, mouvementée, parfois violente physiquement et moralement, ponctuée de quelques échecs et de faux pas cuisants, m’a permis de croiser la route de gens extraordinaires, d’agir sur le terrain social et de former des personnes précarisées.
Dans le domaine littéraire, j’ai participé plusieurs années au fanzine Phénix et publié plusieurs nouvelles dans diverses revues, avant d’écrire mon premier roman.
D’une manière générale, j’ai eu du mal (litote) à m’inscrire dans le "tous en rang" du conformisme pommadé de moraline bourgeoise – en ce compris le progressisme à faux nez – tels que Brassens et Brel les ont si bien chantés. J’ai vécu libre, été aussi loin que je le pouvais dans mes engagements et dû impoliment démentir les braves personnes qui me prédisaient un désastre inévitable. Finalement, j’avoue tout: des bonshommes comme Ingvarr Dagfinnsson ou l’enchanteur Maugis auraient très bien pu devenir mes amis!
Aujourd’hui, je pense qu’il est vital de revivifier la philosophie des Lumières, de l’universalisme des droits humains car nos démocraties sont menacées par les démagogues postfascistes, les totalitaires, les fanatiques religieux, et notre Terre, par l’extinction de masse, humaine, animale et végétale…Hem + ouille, ouille : j’ai déjà fait trop long.
- Les sagas constituent l’essentiel des rares sources écrites dont les chercheurs disposent pour étudier, et donc mieux comprendre, les sociétés de l’Âge Viking. Si vous pouviez, grâce à l’ensemble de votre œuvre, être assuré de délivrer un message à la postérité, dans 1000 ans, comment le résumeriez-vous ici?
"N’abandonnez jamais le droit à la liberté de pensée et le devoir de lutter contre les tyrans qui tentent de vous asservir. N’acceptez pas les injustices. Travaillez à bâtir des ponts plutôt que des murs."
Je sais que pour certaines belles âmes, cette proclamation donne dans le gnangnan-susucre. Eh bien, je proclame que ces idées-là vont devenir de plus en plus révolutionnaires, à condition bien sûr qu’il reste une humanité…
- Pour finir, quelques recommandations. Pouvez-vous nous citer vos références sur le thème des Vikings et expliquer votre choix ?
Une musique?
Trøllabundin d’Eivør Pálsdóttir.
Un chant chamanique qui nous raconte l’ensorcellement d’une jeune fille.
Une découverte archéologique?
La tombe Bj.581 de Birka, qui a permis de susciter des interrogations et de profondes remises en question quant au rôle réel des femmes nordiques du temps des Vikings. D’autres découvertes vont dans ce sens et nous permettent de penser qu’il y a bel et bien eu des cheffes Viking.
Merci infiniment Pierre, pour le temps que vous avez consacré à cet entretien à coeur ouvert.
Avec les "Sagas des Mers grises", apprêtez-vous chers lecteurs à vivre une authentique aventure où la fiction rend honneur, de par son réalisme, à la grande Histoire des Vikings. Preuve s'il en est, que grâce à Pierre Efratas la tradition des scaldes est toujours vivante.
Bibliographie
Sagas des Mers grises
- Le sabot de Sleipnir, éd. Noir d'Absinthe
- Sagas des Mers grises - l'intégrale, éd. Noir d'Absinthe (Juin 2021)
À lire en complément: Interview exclusive de Genovefa, haute dame du Powys, par l’auteur, lâche et paresseux
Sagas des neuf Mondes
- Les Larmes de Freyja, éd. Flammèche
- La Rage de Thór, éd. Flammèche
- Les Cheveux de Sif, éd. Flammèche
- La Folie de Thjazi, éd. Flammèche
- Le Défi d'Hymir, éd. Flammèche
- Le Cadeau d'Odin, éd. Flammèche
- Sagas des Neuf Mondes - intégrale, éd. Noir d'Absinthe (réédition mars 2019)
- Hastings 1066 - Les Normands débarquent!, Orep Editions (février 2015) avec Gilles Pivard.
- La Saga de Rollon, éd. Styles Écritures (2011)
- Hrólf le Vagabond, éd. Cheminements (2006)
- La Tapisserie de Rollon, Orep Editions (2011) avec Marie-Catherine Nobécourt, Gilles Pivard et Jean Renaud
- Découvrir la Tapisserie de Rollon: www.tapisseriederollon.com
Contact
- Facebook: www.facebook.com/pierre.efratas
- Courriel: capsurlesaventures@gmail.com
Commentaires
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- 1. Pierre Efratas Le 27/09/2022
Bonjour Madame,
Et merci de cette aimable appréciation ! Je la transmettrai aux autres membres de l'équipe de la Tapisserie ... De fait, et sur le fond : oui, cette période de l'Histoire normande est encore trop résumée ou empreinte de clichés. L'image commode des brutes (forcément blondes et grandes), provenus de leurs (forcément sombres) brumes, tuant et brûlant tout sur leur passage, sans compter les histoires de casques à cornes et de bonshommes buvant le sang de leurs ennemis dans leurs crânes, ou le mot "drakkar" persistent dans le public en général. Pour ce qui est de la Normandie en particulier, deux écueils résistent aussi. D'une part, cette légende qui voudrait que Hrólf - devenu Rollo, et non le contraire comme dans la série "Vikings - fût passé du statut d'horrible pirate "païen" à celui d'administrateur équanime, sans doute par l'effet de l'eau lustrale et de la civilisation franque, alors qu'il s'agissait d'un personnage d'un seul tenant issu d'une culture très structurée pratiquant une éthique dominée par les principes de Destin tout puissant, d'honneur et de justice - et je ne parle pas de leurs eddas et sagas dont les scaldes ont fait des chefs d'oeuvre de la littérature et de la poésie ; d'autre part, cette idée que les Normands d'aujourd'hui descendraient forcément des Vikings, lors même que le territoire normand plonge son existence dans de multiples racines : gauloises, gallo-romaines, saxonnes, franques, scandinaves et bien d'autres apports ultérieurs... Restent aussi les adeptes post série "Vikings" qui se les imaginent couverts de tatouages, coiffés comme des hipsters ou des punks et, bien sûr, combattant torses nus ! ;-) Mais bon... les choses avancent, et je suis heureux que vous ayez pu découvrir notre travail ! Je vous souhaite de belles journées ! -
- 2. PEGEAULT Jacqueline Le 26/09/2022
Bonjour !
J'ai découvert la Tapisserie de Rollon lors de l'exposition à la Foire de Caen la semaine dernière. Magnifique ouvrage que tous les Normands devraient connaître ! J'ai acheté la brochure que vous avez écrit (Editions OREP) et que j'ai lue avec beaucoup d'intérêt. Passionnant, j'ai appris plein de choses sur nos ancêtres les vikings, leurs costumes, leurs coutumes, leurs croyances envers les divinités figurant dans les frises, la constitution de la Normandie, les premiers Ducs de Normandie. Guillaume de Normandie est une figure symbolique pour la Normandie ... mais il n'y a pas que lui ! Les scolaires devraient connaître ce petit livret ! Merci pour cette belle réalisation qui ouvre plein de portes à la curiosité d'en savoir plus !
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